Bonsilage Maïs contient trois souches de bactéries qui permettent d'abaisser le pH du silo de maïs et d'améliorer l'appétence.

 

Une exploitation moyenne perd l'équivalent de 300 euros par hectare en valeur énergétique suite aux échauffements et aux moisissures dans les silos de maïs. Voilà le constat tiré cet été par Blgg Oosterbeek lors des Journées Fourrages de Lelystad. L'industrie des concentrés estime, pour sa part, les pertes liées aux échauffements à de l'ordre de 2 à 3 litres de lait par jour et par vache. Outre la bonne réalisation des ensilages, la pose du plastique et le lestage de la partie supérieure du silo, le processus de conservation est très important. La conservation se déroule en deux étapes.

 

Une acidification rapide

Bonsilage maïs améliore la conservation. Il contient trois souches de bactéries sélectionnées dans les meilleurs ensilages de maïs. Ensemble, elles assurent une acidification idéale. Cette première étape est très importante pour améliorer l'appétence et réduire les pertes. Les souches de bactéries L. Plantarum et P. Pentosaceus jouent ici un rôle important. Même lorsque les conditions sont difficiles, elles produisent beaucoup d'acide lactique qui joue un rôle important au niveau de l'appétence de l'ensilage.

Après quatre à quatorze jours, la seconde étape débute. La souche de bactéries L. Buchneri consomme 1 à 2 pour-cent de l'acide lactique formé et le transforme en acide acétique actif. L'acide acétique tue les levures responsables des échauffements. Cette seconde phase dure de quatre à six semaines. Durant ce processus, l'enzyme Ferulate Esterase est également produite par L. Buchneri et L. Plantarum. Cette enzyme permet d'augmenter la valeur alimentaire de 25 à 55 VEM par kilo de fourrage. En 2001, cette amélioration de la valeur alimentaire a été constatée lors d'essais conduits par des instituts indépendants en Allemagne. Les recherches ont été conduites par le Dr. Nußbaum (Aulendorf) et le Dr. Spiekerst (LWK Reinland).

 

Deux acides nécessaires

Certains conservateurs proposés sur le marché contiennent uniquement L. Buchneri. Dans ce cas, le maïs doit assurer lui-même la première étape de la conservation. Si la quantité d'acide lactique produite est insuffisante, le pH ne chute pas suffisamment. La quantité d'acide acétique produite est trop faible et l'acide acétique n'est pas actif. L'acide lactique améliore également l'appétence, de sorte que les animaux mangent davantage. Il est donc plus intéressant d'opter pour des conservateurs d'ensilage qui produisent à la fois de l'acide lactique et de l'acide acétique. Bonsilage Maïs est un produit de ce type.

 

L'utilisation de Bonsilage Maïs réduit considérablement le risque d'échauffement et de moisissures. Bonsilage Maïs coûte environ 55 euros par hectare mais permet de réduire les pertes pour un montant de 300 euros. Outre la prévention des échauffements et des moisissures, la valeur alimentaire et l'appétence sont également améliorées.

 

Source: Zaad&Voer, le magazine des éleveurs soucieux de la qualité; édition 2009/3 Pays-Bas